Tout comme un malade ne saurait se soigner sans médecin, un justiciable ne saurait ester en justice sans l’assistance d’un avocat, et ceci quelle que soit l’importance matérielle de l’enjeu.
Une justice de qualité, rapide, efficace, simple et lisible n’implique-t-elle pas en réalité un mode procédural unique confié à des acteurs aux responsabilités clairement établies et assumées à chaque étape du procès ?
Peu à peu un nouveau métier d’avocat destiné à éviter le juge remplace l’ancien.
Mais l’avocat demeure toujours au centre du système judiciaire, et il doit s’adapter sans cesse aux nouvelles règles et outils.
Même si les justiciables ont toujours le reflex de la saisine du juge, le but est à présent de trouver d’autres moyens de résolution des conflits, notamment en multipliant le nombre d’actes que les avocats peuvent réaliser seuls.
L’acte d’avocat a été conçu dans ce but.
Nous n’avons pas le choix si nous ne voulons pas que la justice soit une variable entre des besoins toujours plus croissants et des moyens insuffisants.
Les nouveaux outils mis à la disposition des avocats deviendront indispensables à ces derniers s’ils s’en servent. Les textes viennent ainsi à leurs services.